Compte-rendu de la première assemblée pleinière
Revue3.0 est un projet financé sur 7 ans (2024-2031) visant à repenser le rôle des revues scientifiques dans le paysage de la production de connaissances.
Fonctionnement par projets
Le partenariat Revue 3.0 a un fonctionnement par projets, dont chacun explore des questions théoriques et techniques très ciblées. Ces projets sont pensés pour être des occasions de collaboration entre les partenaires et pour être réalisés en équipe d’un ou de deux chercheur·euse·s avec au moins un·e partenaire. Il est essentiel que chaque projet soit rattaché à au moins un des 3 axes/chantiers du partenariat Revue 3.0.
Les collaborateur·ice·s sont encouragé·e·s à proposer de nouveaux projets, en complément de ceux déjà en cours.
LIEN pour soumettre de nouveaux projets : tinyurl.com/revue30-projets
Site Web
Lien : revue30.org
Supervisé par David Larlet (développeur) et Louis-Olivier Brassard (soutien pour l’infrastructure), le site bilingue présente des informations, pour l’instant encore embryonnaires, sur les projets et les activités menées dans le cadre du partenariat. Le développement du site est assis sur une réflexion ontologique, pensée autour de données structurées.
Les partenaires
Les 14 revues partenaires sont listées sur le site du projet.
Huma-Num
Présenté par Michael Sinatra, qui remplace Stéphane Pouyllau, avec qui il invite à communiquer pour obtenir davantage d’informations sur Huma-Num.
Il s’agit d’une infrastructure de recherche qui dépend du CNRS regroupant une série de services offerts aux chercheur·e·s. Ce partenaire chapeaute le « laboratoire » HNLab, une infrastructure qui collabore avec l’équipe de Marcello Vitali-Rosati depuis plusieurs années, notamment autour de l’éditeur de texte Stylo.
Érudit
Présenté par Suzanne Beth.
Érudit est la principale plateforme de diffusion canadienne de revues, regroupant 243 revues actives à ce jour, dont 162 en libre-accès complet.
Les services d’Érudit incluent la structuration XML des articles, métadonnées et corps du texte, l’intégration et la génération de PDFs, l’hébergement, l’indexation, l’archivage pérenne d’articles, etc. Érudit dispose d’un vaste corpus de données de recherche, mais mène aussi des recherches bibliométriques et un travail très rapproché avec les équipes éditoriales, afin d’accompagner les directeur·ice·s de revue. Son rôle inclut non seulement l’accompagnement vers le libre accès, mais aussi la gestion de questions connexes, telles que le stockage infonuagique et la gestion des licences.
Pour préparer la transition vers le libre accès, Érudit développe depuis plusieurs années un partenariat avec les bibliothèques universitaires canadiennes, et les encourage à soutenir les revues en libre-accès. Érudit a donc des accords avec le consortium canadien des bibliothèques, mais aussi avec les consortiums français et belge.
OpenEdition
Il s’agit d’une infrastructure de recherche française développant quatre plateformes, dont OpenEdition Books, Hypothèses et Calenda.
OpenEdition participe à Revue3.0 à plusieurs titres, notamment parce qu’en hébergeant des revues, ce partenaire facilite le contact et la collaboration avec celles-ci.
Via le regroupement EquipEx+ Commons, il se préoccupe également des enjeux de données ouvertes, avec, notamment, Métopes.
Maison des sciences de l’homme en Bretagne
Anaïs Paly, éditrice au CNRS, présente la MSHB, qui héberge une plateforme HN et finance des projets de recherche interdisciplinaire. La MSHB offre également un service d’édition visant à soutenir les revues en sciences humaines en Bretagne et dans la Loire. Elle a instauré une pépinière de revues et a expérimenté par le passé un processus éditorial utilisant l’éditeur de texte Stylo, de la rédaction à la publication, en collaboration avec OpenEdition.
MSHB a collaboré avec Servanne Monjour, co-chercheuse dans Revue3.0, pour intégrer la chaîne éditoriale de la Revue internationale de photolittérature à Stylo.
NT2
Fondé en 2004, NT2 contribue à la diffusion de la recherche en ligne en développant des environnements numériques dédiés à la recherche et au partage des connaissances.
NT2 s’attache à analyser la culture contemporaine et les débuts de la culture numérique, en créant des sites Web qui sont également des espaces de recherche.
Cette approche a permis à NT2 de devenir un véritable écosystème numérique autour de la culture contemporaine, facilitant l’archivage et l’anthologisation des résultats de recherche tout en promouvant des stratégies de littératie numérique.
Métopes
Infrastructure nationale française résultat d’un travail mené en collaboration avec le Pôle « Document numérique » de la MRSH de Caen. Son rôle est de structurer des fonds éditoriaux afin d’assurer la pérennité des contenus académiques.
Composée d’une petite équipe de trois personnes, Métopes vise également à assurer la formation des éditeur·ice·s, notamment en ce qui concerne le Single Source Publishing (SSP). Ces formations offrent des occasions d’échanges d’idées, permettant de mieux comprendre les difficultés liées aux méthodes de travail adoptés dans le domaine de l’édition savante.
Métopes propose également des outils qui permettent de faciliter le travail éditorial et de produire des fonds structurés dans un format XML-TEI partagé avec OpenEdition. Ces outils permettent de faciliter la diffusion et l’hébergement de contenus savants.
Hypothesis
Présentation de Dan Whaley, qui encourage à le contacter pour initier des projets et des expérimentations dans le cadre du partenariat. Hypothesis est une organisation qui a débuté un projet open source d’annotation du web, dans le but de commencer des conversations à travers une variété de formats, comme PDF, HTML ou des livres numériques, voire des applications propriétaires. Récemment, Hypothesis a étendu ses fonctionnalités en permettant également l’annotation d’images et de vidéos. L’objectif à long terme est de créer un cadre open source qui puisse être utilisé dans une grande variété de contextes.
Hypothesis existe depuis environ 14 ans et cherche à dialoguer avec des projets orientés vers la vie citoyenne. Le système est entre autres implanté dans des salles de classe. Ce partenaire est enthousiaste de supporter la collaboration scientifique et dispose d’un financement pour développer sa bibliothèque auprès de services de prépublication scientifique dans les sciences dures.
Le service cherche présentement à modéliser une infrastructure de «prémodération » pour encourager les échanges entre individus au sein d’un environnement basé sur des modèles de langage (LLM). Il vise également à intégrer le service d’annotation d’Hypothesis avec des IA analytiques déjà utilisées dans d’autres services de balisage sémantique et d’annotation.
Les axes
Les trois axes du projet sont Écrire, Transmettre et Découvrir. La présentation de ces axes est indicative, visant à offrir un aperçu des projets en cours, à explorer les possibilités et à encourager d’autres partenaires et chercheur·e·s à soumettre leurs propres projets.
Écrire
Axe dirigé par Nicolas Sauret et Michael Sinatra. Lors du projet Revue2.0, il a été démontré l’importance pour les universités de reprendre le contrôle des chaînes de production écrite. En tant que lieux de savoir, elles devraient pouvoir réinventer ces processus. Cependant, il a été constaté qu’elles en ont perdu la maîtrise.
Il s’agit d’enjeux à la fois très institutionnels et très personnels, car ils concernent les pratiques individuelles, souvent intimes ou naturalisées. Revue3.0 offre précisément une occasion unique de repenser à la fois nos pratiques d’écriture personnelles et nos méthodes institutionnelles d’édition.
La question des protocoles est centrale dans la redéfinition des pratiques, puisqu’elle dicte les règles qui organisent la production collective de connaissances et contribue à la légitimité de l’écriture scientifique. C’est sur le respect des protocoles que les éditeur·ice·s s’appuient pour légitimer leur pratiques. Et pourtant, les protocoles ont tendance à devenir des impensés. Il est donc nécessaire de les remettre en lumière et d’explorer des alternatives plus adaptées aux communautés qui les mettent en oeuvre.
La communauté du savoir s’organise par le biais de protocoles ouverts, construits collectivement. Une discussion commune est donc nécessaire pour (re)construire la légitimité scientifique.
Au sein de Revue 3.0, l’axe Écrire se veut un lieux d’expérimentation, un moteur pour concevoir collectivement de nouveaux protocoles d’écriture scientifique.
Des déplacements de pratiques sont possibles, même dans le cas de pratiques extrêmement personnelles et individuelles, lorsque les personnes sont engagées dans une action collective. C’est l’enjeu des protocoles, qui organisent une réalité d’écriture, et qui doivent donc être documentés, structurés, ouverts, de manière à être partagés.
L’enjeu n’est pas d’écrire correctement, mais d’écrire intelligemment. C’est à travers un travail sur les protocoles d’écriture qu’on peut être critique sur les pratiques d’écriture.
Transmettre
Axe dirigé par Susan Brown, Elena Pierazzo et Pierre Levy.
Le second axe de Reveu3.0 concerne la légitimation du contenu scientifique et sa diffusion. Il vise à observer l’impact des environnements de publication sur la connaissance et les échanges scientifiques. Des expérimentations sont déjà en cours, notamment autour des balisages sémantiques et des métadonnées d’articles.
L’axe s’intéresse également à la dissémination des contenus et des couches sémantiques, en explorant le rôle de plusieurs technologies numériques dans l’enrichissement des publications. L’objectif est d’analyser la compatibilité des technologies de dissémination et de distribution du savoir ainsi que leur interopérabilité.
L’axe Transmettre de Revue3.0 vise à intégrer les revues dans l’écosystème des textes savants.
IEML
Le langage IEML vise à favoriser la transparence sémantique entre l’humain (langues naturelles) et la machine – puisqu’IEML est calculable – ainsi que la fluidité de communication dans les sciences humaines. IEML n’est pas un format, et vise plutôt à assurer l’interopérabilité entre formats.
Le dictionnaire d’IEML se compose de 3 000 mots, organisés en paradigmes ou champs sémantiques, à partir desquels nous pouvons composer n’importe quel concept, ou n’importe quel réseau de concepts, en construisant des phrases et suivant la grammaire simple, régulière, d’IEML. Le langage dispose d’un parseur, qui vérifie si les phrases sont valides et génère des ontologies. L’enjeu est d’améliorer la catégorisation ou le balisage sémantique en exploitant au maximum les potentialités du numérique et en automatisant si possible la génération d’ontologies.
Il s’agit donc d’un langage sémantique transparent et calculable, tant au niveau des unités de signes élémentaires que des syntaxes plus complexes.
Dans le cadre de Revue3.0, IEML pourra être utilisé pour créer des listes de mots-clés, notamment dans Stylo et Isidore. Ces mots-clés, étant issus d’IEML, pourront être organisés en paradigmes et en matrices sémantiques, servant ainsi de thésauri ou d’ontologies. Enfin, du fait de sa nature algébrique, IEML pourrait faciliter l’apprentissage machine, ou être intégré dans le workflow de Métopes.
Découvrir
Axe dirigé par Juliette de Maeyer et Servanne Monjour.
Servanne Monjour fait aussi partie de l’équipe de la revue Humanités numériques.
Les directrices d’axe ont commencé par déconstruire la notion même de « découvrir », puisque le terme ne semble pas si clair. Si tout article a vocation à être lu et cité par d’autres chercheur·e·s et à participer à la diffusion des connaissance et à la conversation scientifique, le potentiel heuristique des publications numériques reste souvent limité. En dépit des efforts des institutions pour promouvoir le libre accès, la découvrabilité des contenus numériques demeure limitée, tout comme leurs modalités d’appropriation.
Voici les trois objectifs de l’axe :
- Retracer et comprendre la vie des contenus scientifiques après leur publication dans l’écosystème numérique
- Encourager la diffusion, l’appropriation et l’éditorialisation des contenus scientifiques
- Poser les conditions d’émergence de nouveaux régimes de connaissance basée sur la diversification des espaces numériques
En ce qui concerne la diversification des espaces numériques : des moyens importants sont aujourd’hui déployés pour développer des plateformes de diffusion, qui conduisent à une certaine plateformisation de la publication scientifique, en imposant des workflows, mais aussi une certaine forme de pensée.
En même temps, on observe l’émergence de pratiques d’écriture alternatives, recourant à diverses technologies numériques. Il est difficile et presque contradictoire pour certaines de ces pratiques de bénéficier de la même découvrabilité qu’un article scientifique traditionnel, publié chez un grand diffuseur, et ce n’est pas nécessairement leur propos. Cet axe vise à explorer cette tension, à penser les écritures alternatives de la recherche, et à garantir leur découvrabilité, afin de repenser ce qui est entendu par la notion de découverte.
Cet axe vise donc à accorder découvrabilité et bibliodiversité.
L’axe est un incubateur de microprojets à partir desquels il sera possible de développer des groupes de travail et de créer des échanges entre les partenaires et chercheur·e·s, qui serviront de microlaboratoires pour tenter de développer des solutions et de réaliser des tests.
Gouvernance
La gouvernance est avant tout une structure destinée à concrétiser la recherche et à en permettre la réalisation.
Revue 3.0 est donc organisé en plusieurs comité, dont certains veillent à la cohérence scientifique du projet, et d’autres sont davantage opérationnels et décisionnels au quotidien. L’organe qui assure la collégialité du projet sont les assemblées générales (AG). Cette première AG se tient à distance, puisque le projet en est encore à ses phases embryonnaires. Une AG en présentiel sera tenue à l’automne 2025, de plus amples informations seront fournies dans les mois à venir.
Le comité exécutif est l’organe opérationnel et décisionnel du partenariat.
Il est composé de :
Roch Delannay (doctorant UdeM)
Giulia Ferretti (doctorante UdeM, coordinatrice du partenariat)
Servanne Monjour (axe 3)
Nicolas Sauret (axe 1)
Stéphane Pouyllau (représentant d’Human-Num)
Marcello Vitali-Rosati (chercheur principal du partenariat, professeur UdeM)
Le comité exécutif ne se réunit pas de manière régulière, mais plutôt de manière ponctuelle. Le comité scientifique a un rôle consultatif. Il est composé de :
Susan Brown
Alix Chagué
Juliette De Maeyer
Michael E. Sinatra
Benoît Epron
Bertrand Gervais
Marc Jahjah
Elena Pierazzo
Markus Reisenleitner
Lise Verlaet
Le comité pour la formation et la diffusion est composé de :
- Michael E. Sinatra
- Giulia Ferretti
- Marcello Vitali-Rosati
- Margot Mellet
- Tanja Niemann
Le comité pour l’Équité, la diversité, l’inclusion et la décolonisation (EDID) est composé de :
- Lai-Tze Fan
- Marc Jahjah
- Arilys Jia
- Halima Malek
- 2 partenaires
Comité pour la formation et la diffusion
Le comité a deux missions principales :
- encadrer et développer des compétences éditoriales, qu’elles soient institutionnelles ou non
- encadrer la formation d’étudiant·e·s
Il est prévu d’élargir les opportunités de formation aux étudiant·e·s de divers cursus et institutions. Ce comité travaillera en tandem avec le comité EDID (équité, diversité, inclusion et décolonisation) et avec l’Université de Montréal.
L’objectif du comité est d’explorer les axes, les thèmes et les questions du projet du point de vue de la formation et de la diffusion. Cela implique la production de rapports de recherche, de documents de référence et de tutoriels afin de suivre, de synthétiser et de partager les connaissances avec différents publics. Cette dimension de documentation prendra aussi la forme d’une publication continue, visant à garder les traces des activités du comité et à informer les autres partenariats.
Le comité pour la formation et la diffusion peut également avoir un rôle de conseil et de consultation afin de valider les formations proposées par d’autres comités et de mettre les connaissances en dialogues avec d’autres chercheur·e·s. Le comité tiendra des réunions trimestrielles.
Comité EDID
Dirigé par Lai-Tze Fan (University of Waterloo) et Marc Jahjah (Université de Nantes), le comité EDID est également un axe transversal qui englobe beaucoup de problématiques et d’enjeux de recherche. Ce comité se concentre sur l’identification non pas des bonnes pratiques, mais des pires pratiques dans la recherche universitaire, pour éviter une dépendance excessive aux « meilleures pratiques », souvent perçues comme de simples listes de contrôle.
Le comité est encore en cours de définition, mais il vise clarifier les concepts d’équité, de diversité, d’inclusion et de décolonisation et de comprendre comment ces notions sont lexicalisées.
Il s’agira de réfléchir à des questions de genre, de race (terme aux USA), d’intervenir au niveau des étudiant·e·s et au niveau du recrutement. Il s’agit aussi de valoriser et d’encourager la découvrabilité tout en décourageant la vision des connaissances comme des productions extractivistes, en encourageant plutôt une vision de partage et de liaison.
Ce qui nous habite en tant qu’universitaires, ce sont aussi des formes d’écriture plurielles, qui s’articulent dans des cartographies, de la poésie, des récits interactifs, etc. Ces enjeux ne sont pas anodins, ils revêtent une importance politique majeure.
Les directeur·rice·s du comité envisagent la mise en place de mentorats et de comités, dans le but de favoriser la solidarité et les échanges, et de repenser les enjeux de transmission, de production et de diffusion du savoir.
Discussion
Question d’Arthur Perret : Quelles sont les conditions à respecter pour les projets ?
Réponse : Deux chercheur·e·s, un·e partenaire, au minimum. L’objectif est que les projets mobilisent les ressources mises à disposition par le partenariat. Un formulaire a été pensé pour faire des propositions de projet, afin de les lier aux objectifs et aux questions de recherche. L’intention est d’éviter que les questions théoriques et pratiques soient abordées séparément, favorisant ainsi une réflexion philosophique intégrée à l’action.
Question d’Emmanuel Château Dutier : Comment fonctionne le processus des projets, sont-ils déjà sélectionnés ? Comment travailler dessus et en proposer de nouveaux ?
Réponse : Les projets déjà mis en avant sur le site sont des ébauches, conçues pour orienter les idées en vue de leurs développements futurs et de nouvelles propositions. Les projets sont à visée ouverte, afin que quiconque s’y intéresse puisse s’y joindre.
Emmanuel Château-Dutier présente le projet qu’il a proposé, visant à développer un référentiel pour détailler la diversité des protocoles éditoriaux des revues.
Question de Nicolas Sauret : Lorsqu’on remplit le formulaire de projet, l’ébauche est-elle immédiatement publique ? Un comité se charge-t-il de l’examiner et de l’approuver ? Existe-t-il une communication informelle avant de remplir le formulaire ?
Réponse : Sans être trop strict, il pourrait être judicieux de regarder d’abord le formulaire pour prendre note de la structure d’un projet, et ensuite écrire de manière informelle à Marcello ou à Giulia. Le formulaire arrive d’abord à l’interne : une fois que le projet est bien formalisé, il sera soumis aux comités d’axes, qui vont procéder à une évaluation sur le mode d’une discussion informelle. Des discussions pourront suivre sur les ressources humaines (étudiant ·e·s, notamment) et techniques nécessaires à la réalisation du projet, avant le lancement de ce dernier. MVR encourage cependant les partenaires à se prononcer sur ce processus de réalisation.
Question d’Arthur Perret : Actuellement, les adresses e-mail des membres du partenariat ne sont pas visibles. Y aura-t-il des listes de diffusion ?
Réponse : Il n’y a pas encore de réponse fixe. Nous allons travailler le plus possible sur le site pour que toutes les informations concernant le projet, incluant le contact et les domaines de recherche de chaque chercheur·euse, soient disponibles. Louis-Olivier Brassard souligne l’initiative d’Emmanuel Château- Dutier d’implémenter un système Discourse, qui se situe à mi-chemin entre des canaux de communication et un wiki. À travers cette plateforme, on vise à construire une manière d’échanger autour de sujets plus précis. Toutefois, le site doit servir de référence. Note : De plus amples informations sur ce sujet seront communiquées prochainement.
Idée pour un nouveau projet, proposée par Arthur Perret et Marcello Vitali-Rosati : Intégrer l’outil Cosma au site de Revue3.0.
Question de Bertrand Gervais : Quel est le lien entre Revue 3.0 et le Réseau Circé ?
Réponse : Il s’agit de deux projets indépendants, nés à peu près en même temps. Le Réseau Circé, créé pour soutenir les revues savantes québécoises avec l’idée que celles-ci devraient jouer un rôle central dans la diffusion des savoirs de demain, est un projet distinct soutenu par le FRQ, tandis que Revue3.0 est financé par le CRSH. Ces deux initiatives sont complémentaires dans leur approche : le Réseau Circé cherche à mutualiser les ressources humaines et techniques au service des revues, tandis que Revue3.0 se concentre davantage sur le développement de savoirs autour de la publication savante par le biais de projets plus petits. Revue3.0 est donc davantage orienté vers la recherche fondamentale, alors que le Réseau Circé accorde une place plus importante à la production. Dans le cadre de Revue3.0, les expérimentations peuvent ou non aboutir à un livrable, tandis que la production occupe un rôle nettement plus central dans le projet Circé.
Nous avons l’intention de mettre la recherche de Revue3.0 au service de Circé : les fruits de notre partenariat seront présentés au Réseau afin de servir un nombre plus large de revues.
Liens utiles
- Site du projet : revue30.org
- Diapositives de la rencontre : revue30.org/presentations/lancementrevue30
- Formulaire pour proposer un nouveau projet : tinyurl.com/revue30-projets